Augmentation d’années en années
Les organismes de complémentaires santé ont dû faire face durant la crise sanitaire à certaines hausses de coûts dus notamment à la prise en charge de la Covid19. Le Ministère de l’Economie a ainsi demandé aux assureurs de participer à l’effort de solidarité nationale en créant en 2020 une taxe Covid de 2,6% des cotisations collectées au titre des complémentaires santé, pour combler le déficit de la Sécurité Sociale de 44,4Md€.
Un an après, les complémentaires santé ont augmenté leurs tarifs en 2021 en moyenne de 4,3%. UFC-Que Choisir a dénoncé cette situation après avoir étudié 623 contrats, provenant de 123 organismes complémentaires. Ils qualifient cette hausse d’injustifiée et de très inquiétante car elle s’inscrit dans la lignée des hausses massives de cotisations des dernières années de 4% en 2019 et 5% en 2020.
En 2022, ce constat a continué : annoncés début janvier, les tarifs des complémentaires Santé ont augmenté de 4,7% en moyenne cette année sans oublier le plafond de la sécurité sociale qui a subi une hausse de 6,9% début janvier 2023, plafond sur lequel la majorité des cotisations complémentaires santé sont assises.
Toutes ces hausses cumulées ont eu un impact sur la consommation médicale des salariés et les entreprises n’ont souvent pas contesté ou n’ont pas pu contrer cette hausse de cotisations.
4,7% de hausse moyenne des tarifs des complémentaires Santé en 2022.
Il faut dire que le marché n’est pas très lisible. UFC-Que Choisir demande depuis longtemps à l’Exécutif un encadrement des offres et une plus grande transparence sur les frais de gestion induits dans le coût de la complémentaire santé. Un pas a été franchi le 1erdécembre 2020, avec le décret sur la Résiliation infra-annuelle des contrats de santé (RIA), qui permet de résilier et renégocier sa complémentaire santé sans frais et à tout moment. Les entreprises n’ont souvent pas conscience de l’important gisement d’économies, principalement par manque de visibilité et d’outils face à l’opacité du secteur.
Renégocier ses contrats
Face à de telles hausses et une telle complexité, l’entreprise se trouve dans une situation difficile. En effet, comment concilier leur devoir sociétale en facilitant l’accès à des soins de santé de qualité aux salariés, tout en minimisant son budget en matière de Protection Sociale ?
Voici différents points à suivre pour renégocier sa complémentaire santé avant de prendre contact avec son assureur, courtier ou gestionnaire :
- 1 / Définir clairement ses besoins : Sur quel poste médical se situe le plus grand reste à charge pour le salarié ? Quels sont les actes de prévention qu’une entreprise peut mettre en place pour anticiper la longue maladie ? Suis-je en adéquation avec mon secteur d’activité ?
- 2 / Avoir une vision chiffrée de sa consommation de frais de santé sur la dernière année : si la consommation est faible, cela donne un argument pour la renégociation.
- 3 / Distinguer les frais alloués à l’assureur, à son courtier et à son gestionnaire de sinistres.
- 4 / S’assurer que son budget est en adéquation avec la consommation médicale de ses salariés.
- 5 / S’informer sur sa responsabilité juridique : les entreprises sont responsables juridiquement des garanties qu’elles proposent à leurs employés. Il est alors important de s’assurer que les garanties proposées soient conformes à la législation en vigueur.
Un conseil en toute transparence
Spartes accompagne les entreprises en auditant leurs contrats de mutuelle et de prévoyance afin d’identifier des pistes d’économies, sans pour autant leur faire changer de courtier ou d’assureur. Le cabinet s’assure de sécuriser le cadre juridique des contrats d’assurance en contrôlant leur conformité pour éviter tout risque URSSAF et Prud’hommal. L’objectif est de donner aux décisionnaires une vue critique et constructive de leur dispositif et d’apporter toute la transparence autour de la rémunération de l’assureur, du gestionnaire et du courtier. Cette approche disruptive a déjà fait ses preuves dans de nombreuses entreprises, avec une diminution moyenne de 15% de la masse de cotisations dans 90% des dossiers. L’ambition de Spartes est de mettre un coup d’accélérateur afin de redonner du souffle à la trésorerie des entreprises dans cette période d’inflation et de baisse de pouvoir d’achat.
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